• La croissance des ventes de Noël devrait ralentir en France, avec une augmentation totale de 1% (627 millions d'euros) cette année comparé au 1,7% (1 milliard d'euros) de la période 2008 – 2009 [2]
• Les ventes de Noël en France devraient représenter 62,5 milliards d'euros en 2010, dont plus de 6,3 milliards d'euros (10%) dépensés sur Internet, soit plus de 10 centimes pour chaque euro dépensé contre 6 centimes en 2008 [3]
• Les prévisions concernant les ventes de Noël hors Internet annoncent une baisse de 1,5%, de 56,9 milliards d'euros l'année dernière à 56,1 milliards en 2010, soit une perte de 862 millions d'euros [2]
• En revanche, les ventes de Noël en ligne devraient atteindre une croissance de 62,9%, soit 2,5 milliards d'euros depuis 2008, et de 30,7% (1,5 milliard d'euros) sur un an [2]
• Ce Noël, la France devrait bénéficier de la 4ème meilleure croissance commerciale d'Europe avec 1%, derrière la Suède (4,3%), l'Allemagne (1,9%) et le Royaume-Uni (1,3%). Les ventes totales du Danemark (-3,2%), de la Norvège (-1,9%), de l'Espagne (-1,2%) et de l'Italie (-0,5%) devraient baisser en comparaison avec 2009 [2]
• Les consommateurs britanniques devraient être les plus dépensiers (77,2 milliards d'euros), suivis par les Allemands (64,5 milliards d'euros) et les Français (62,5 milliards d'euros), comptant ainsi 65% des dépenses européennes totales à Noël [1]
• Les Pays-Bas devraient connaître la plus importante croissance des ventes en ligne pour ces fêtes de fin d'année (36,8%), suivi par la France (30,7%) et le Royaume-Uni (28,8%) [2]
Avec Noël et la nouvelle année qui représentent traditionnellement autour de 25% des ventes annuelles du commerce de détail français et jusqu'à la moitié des bénéfices réalisés, Noël 2010 devrait s'avérer crucial pour le rétablissement du secteur, alors que la France œuvre au redressement de son économie en 2011. Cependant, malgré les indicateurs positifs du début de l'année, la mauvaise santé de l'économie mondiale a affecté la France et l'Europe entière sur la période de juillet à septembre derniers. L'inflation, le ralentissement de la croissance, la perspective d'une réduction budgétaire du gouvernement de 40 milliards d'euros, et les signes qui montrent que les consommateurs réduisent leurs dépenses pour rétablir leurs finances, sont autant d'indices sur la baisse du niveau de confiance des consommateurs français depuis le début de l'année. Ces différents facteurs devraient avoir des répercussions directes sur les ventes de détail en France en cette fin 2010.
Selon l'étude publiée aujourd'hui par Kelkoo, le moteur de shopping en ligne, ces récents événements sont susceptibles d'avoir un impact sur les dépenses de Noël 2010, avec une croissance prévisionnelle des ventes de détail globales de 1% (627 millions d'euros), contre 1,7% (1 milliard d'euros) pour la période 2008-2009. Cependant, avec les dépenses en ligne qui continuent de prospérer, on peut s'attendre à ce que l'e-commerce joue un rôle prépondérant en soutenant les ventes globales de Noël en France, avec une croissance prévisionnelle à 12 mois de 30,7%, soit 1,5 milliard d'euros. A l'inverse, les ventes de détail offline devraient afficher de faibles résultats, avec une baisse estimée de 1,5%, soit 862 millions d'euros comparée à l'année précédente. [1]
Comptant pour 37,6% des dépenses totales des consommateurs, le commerce de détail est l'un des quatre principaux secteurs de l'économie française. L'étude commanditée par Kelkoo et réalisée par le Centre for Retail Research, établit les prévisions de ventes du commerce de détail français sur les six semaines cruciales de la période de Noël. Les données émanant de cette étude proviennent des statistiques nationales, de cabinets d'étude indépendants dont Euromonitor et Mintel et d'une enquête menée auprès de 50 grandes enseignes de détail à travers l'Europe.
« Les semaines précédent Noël sont cruciales pour les commerçants français, dont beaucoup vont réaliser jusqu'à la moitié de leurs bénéfices annuels sur cette période. De plus, le commerce de détail est un secteur majeur de l'économie, qui emploie 1,8 million de personnes à travers près de 370 000 entreprises et dont les ventes annuelles pèsent pour 401,4 milliards d'euros soit 21% du PIB du pays », souligne Nicolas Jornet, Directeur de Kelkoo France. « Le commerce de détail est perçu par les spécialistes comme un indicateur fort des tendances économiques. Les résultats de cette fin d'année vont se révéler vitaux pour la croissance du secteur et pour la reprise économique de la France dans son ensemble ».
Dépenses prévisionnelles de Noël 2010
Les ventes totales de Noël devraient connaître une légère croissance cette année à 62,5 milliards d'euros - équivalent à 15,4% des ventes de détail annuelles en France - contre 61,8 milliards en 2009 et 60,8 milliards en 2008 [1].
Tandis que les prévisions de dépenses des consommateurs pour Noël 2010 ont été récemment revues à la baisse, l'économie française a montré des signes d'amélioration significatifs, soulignés par le gouvernement et le FMI qui prévoient une croissance globale de 1,4% sur l'année 2010.
Ceci pourrait signifier que les dépenses totales des Français liées au commerce de détail, qui ont augmenté en valeur réelle de 2,8% sur 12 mois en juin dernier, devraient continuer de prospérer. La France pourrait ainsi réaliser le 4ème plus important taux de croissance (1%) en matière de ventes de détail à Noël, derrière la Suède (4,3%), l'Allemagne (1,9%) et le Royaume-Uni (1,3%).
A l'inverse, le Danemark (-3,2%), la Norvège (-1,9%), l'Espagne (-1,2%) et l'Italie (-0,5%) s'apprêtent à connaître une baisse sensible des dépenses réalisées à Noël comparées à 2009. Dans le cas du Danemark, cette baisse peut être attribuée à une tendance de fond et des performances stagnantes depuis la fin 2009, début 2010, avec notamment des résultats de ventes de détail en volume plus faibles sur le 2ème semestre 2010 qu'en 2009. De même, la Norvège a vu s'installer une certaine retenue des consommateurs à la dépense avec pour résultat une croissance commerciale figée depuis l'année dernière.
La chute des ventes attendue sur la période de Noël en Espagne et en Italie peut être attribuée à une perte de confiance des consommateurs ainsi qu'à une baisse générale du volume des ventes de détail, accompagnée d'une contraction globale de ces économies jusqu'à la fin de l'année 2009 et d'une croissance ralentie.
Perspectives des ventes en ligne
Tandis que les ventes de détail sur la période de Noël en France devraient décliner de 1,5% (862 millions d'euros) en 2010 comparé à 2009, les ventes sur Internet de cette fin d'année offrent des perspectives de croissance de 62,9% (2,5 milliards d'euros) sur la période 2008 – 2010 et de 30,7% (1,5%) pour la seule année en cours, renforçant ainsi l'importance de l'e-commerce en tant que moteur de croissance pour le commerce de détail [2]. Les ventes en ligne devraient ainsi représenter 10% (6,3 milliards d'euros) des ventes totales de Noël, contre 7,8% (4,8 milliards d'euros) en 2009 et 6,4% (3,9 milliards d'euros) en 2008. Cette année, l'e-commerce comptera pour 10 centimes de chaque euro dépensé contre 6 centimes en 2008. [3]
Les Français devraient arriver à la troisième place européenne en matière de dépenses sur Internet à Noël (6,3 milliards d'euros), juste derrière les Britanniques (13 milliards d'euros) et les Allemands (8 milliards d'euros). A l'inverse, les consommateurs italiens (1,5%), espagnols (2%), suédois (8,9%) et néerlandais (9,1%) devraient accorder la plus faible part de leur budget aux achats sur Internet. [3]
« Les prévisions du commerce français à Noël sont mitigées du fait notamment de la perte de confiance des consommateurs et des perspectives peu réjouissantes en ce qui concerne leurs finances personnelles et l'économie du pays dans sa globalité », conclut Nicolas Jornet, Directeur de Kelkoo France. « Cependant, le commerce de détail en France peut s'attendre à des résultats plus encourageants que d'autres pays d'Europe grâce à des ventes qui devraient tout de même continuer de croître jusqu'à la fin de l'année. De plus, les dépenses en ligne ne montrent aucun signe de ralentissement et incarnent un véritable challenge pour le commerce de détail et la distribution physique. Les ventes Internet devraient être plus importantes que jamais ce Noël, avec un record des dépenses en ligne. L'e-commerce sera le moteur principal de la croissance du commerce français en ces fêtes de fin d'année ».
« C'est dans cette optique que les commerçants qui souhaitent augmenter leurs perspectives de croissance reconnaissent l'importance d'établir une forte présence sur Internet, tels que l'ont montré Celio et Zara, qui ont tous les deux lancé leur portail de vente en ligne sur les 12 derniers mois. Les importantes coupes budgétaires attendues du gouvernement et les incertitudes concernant un potentiel redémarrage de l'économie, ont pesé sur le moral des Français cette année, entraînant une certaine frilosité et une tendance à économiser. Il est évident que les consommateurs sont plus que jamais déterminés à rechercher les meilleurs prix, ce qui explique pourquoi nous nous attendons à les voir nombreux, réaliser leurs achats de Noël en ligne ».
À propos de l'auteur :
Rob Small
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