mercredi 27 juin 2012

Découvrir l'Algérie

 الجزائر دولة سياحية بامتياز ليس فقط بسبب شسلعة مساحتها ، لكن أيضا لتعدد المناطق السياحية المختلفة
L'Algérie, vaste pays à l’histoire plusieurs fois millénaire recèle un patrimoine culturel et touristique inestimable.
Chaque région, carrefour des civilisations, est un livre ouvert et, donc, une invitation à la découverte, au voyage, à l’évasion, Un voyage dont on ne revient jamais indemne, tant est forte la fascination que le pittoresque préservé de l’altération exerce sue nous.
L’enchaînement de contrastes, du nord au sud et de l’est à l’ouest, ajoute à l’émerveillement et à l’envoûtement que la beauté des sites qui s’offrent au regard procure. Chaque escale est une irrésistible invitation à la méditation. Depuis les rivages de la méditerranée jusqu’au fin fond du Sahara. La traversée est une succession de rendez-vous avec l’histoire. Une histoire qui plonge jusque dans les temps immémoriaux et que l’homme, dans son infinie ingéniosité, nous a léguée dans une stratification harmonieuse. Mais la beauté est aussi dans ce que la nature a préservé comme originalité, au point ou, par endroits, on sent véritablement percés les secrets de l’univers.
En jetant un coup d’œil sur la carte du monde, que voit-on juste au milieu ? Un vaste polygone généreusement enfoncé dans le bulbe africain. La superficie? Près de deux millions et demi de kilomètres carrés, soit le dixième de par son classement. Avec une telle étendue, l’Algérie ne peut être qu’une terre de contrastes. Sites naturels tout aussi spécifiques qu’innombrables, patrimoine archéologique, histoire et culturel considérable, pérennité des traditions orales et linguistiques, tout cela fait que c’est l’un de ces rares pays où la diversité géographique et la richesse de l’environnement sont intimement liées à la profondeur de l’histoire, de la civilisation et de la culture. Est-ce pour son bonheur ou par pur hasard géographique que ce pays ouvre si largement ses portes sur la méditerranée – la mer du monde des anciens – et le Sahara, parcouru des civilisations orientales, occidentales et africaines et, du même coup, se présenter, aujourd’hui, comme ce singulier et incontournable carrefour des grandes voies de communication Est-Ouest et Nord-Sud.

L’Afrique, l’Orient, la méditerranée s’y fusionnent comme pour former un seul levain. En témoignent les innombrables constructions militaires, les monuments religieux et funéraires, les palais, les édifices publics et privés, etc, sans pour autant clore la liste, les incalculable collections d’objets de toute sorte légués par ces civilisations. Le tout parsème à foison un territoire dont le sous-sol n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets. Le visiteur avisé n’en ira pas moins à la rencontre de message « vivants » que véhiculent ou abritent, immuables, les casbahs millénaires d’Alger, de Constantine et leurs légendaires maison-terrasses, l’attrayante Kabylie et ses indomptables hameaux de crête sur la tranquillité desquels veille le majestueux Djurdjura, les Aurès historiques et leurs incomparables forêts de cèdres et d’aleps ; le Sahara unique et fascinant, le Hoggar inconnu et mystique, le Tassili préhistorique…

Et ce n’est pas tout: les constates géographiques, voire climatiques sont si frappants en ce pays qu’il est des périodes où les uns peuvent se baigner aux Andalouses (Ain-el-Turk, Oran) où à sidi-Fredj (ouest d’Alger), tandis que les autres feront du ski à Chréa (près de Blida) ou à Tikjda (Kabylie). Entre-temps, simultanément dirions-nous, l’immensité faite de nuances du Grand Sud offrira un cadre touristique exceptionnel de type saharien. Les sites naturels d’une beauté éblouissante y décorent avec magnificence des contées où le calme absolu se le dispute à un inénarrable espace tout en se conjuguant à la marche inexorable du temps. Ce serait pourtant méconnaître la dimension culturelle de cette terre d’asile que de ne s’en tenir qu’à une simple appréciation-consommation de ses sites naturels ou aménagés. Tlemcen et son prestigieux passé de capitale Abdalwadide ; Constantine l’antique Cirta punique et romaine. Annaba la coquette ; Médéa l’altière ; Aflou et ses fameux tapis Djebel Amour ; Bejaïa la Hammadite… Ces cités parmi tant d’autres présentent des tissus urbains aussi anciens que ceux d’Alger ; d’Oran ou de Cherchell. Ne reflètent-ils pas à eux seuls, le génie artistique de ceux qui y ont vécu par le passé ? Un pays s’exprime par son art. Formes, couleurs matières traduisent, sous le ciel algérien, le vrai visage d’un peuple riche de traditions artisanales et artistiques.

Autant dire que c’est une géographie gâtée par la nature, séduisante à souhait ; qui a permis, ici, de donner à l’artisanat d’art, soit-il rural ou citadin, une matière d’inspiration dont la richesse est inépuisable. Nulle autre ressource anthropologique ou tout simplement ethnographique ne peut d’ailleurs permettre d’aller à la rencontre de la civilisation-mère du Maghreb que celle, miraculeusement conservée, de l’artisanat rural. Particulièrement de la poterie. Dans cette branche, le répertoire singulièrement abondant en symboles obéit à des lois strictes, de source multimillénaire. Pareille remarque est tout aussi plausible pour les autres arts populaires. Qu’il s’agisse d’une poterie des M’sirda (Nédroma), des maâtkas (Kabylie) ou de Djemila (Sétif), d’un bijou des béni-Yenni (Kabylie) ou des Aurès, d’un plateau en cuivre ciselé de Constantine ou de Ghardaïa, d’un tapis du Djebel Amour ou des Nementchas, ce travail inspiré par la poésie nationale se plie à des règles ancestrales de culture et de mœurs. Chaque objet est une force créatrice de l’artisan qui, dans un besoin permanent d’harmonie et de fonctionnalité ; persévère dans l’effort pour y parvenir. Il présente une beauté à la fois plastique et mystique qui reflète, dans sa variété et ses richesses, l’Algérie toute entière, celle du labeur et de la créativité. Ainsi, peu à peu, procédant par méthode ou par simple fortuite, serait-on amené à découvrir, avec une admiration et un respect croissants, un autre visage de l’Algérie : celui de ses traditions expression d’une civilisation millénaire. C’est dans ces arts populaires, que se manifeste encore la pensée même qui engendra les civilisations méditerranéennes, leurs philosophies et leurs religions, en mêmes temps que s’est développé ce qui permet toujours à l’homme moderne de se nourri : l’agriculture. C'est-à-dire – en cette terre qui fut jadis le grenier à blé de Rome – qu’il n’est pas une fibre de l’art traditionnel qui ne soit imprégnée de philosophie et d’un savoir faire indéniable

D’une manière générale, il n’est pas une ville ou un village qui ne puisse s’enorgueillir de posséder un passé historique, un patrimoine archéologique classé, une station balnéaire ou thermale notoirement connus. Quand tel n’est pas le cas, on s’efforce, ici et là, de puiser dans quelque tradition orale ou de mettre au diapason d’une activité culturelle dont on s’est tant promis. Essentiel n’étant pas d’organiser des festivals ou des séminaires culturelles pour le simple plaisir d’en faire, mais plutôt de sortir de son isolement, de provoquer le contact avec les autres, de nouer des relations nouvelles et, pourquoi pas, se donner l’occasion de traduire en actes concrets ce sens si légendaire de l’hospitalité algérienne. Que ce soit donc sous le ciel limpide de Timimoune - l’Oasis rouge – avec sa verdoyante palmeraie et ses multiples Trésors; de Ghardaïa et sa pentapole à l’architecture originale de Tipaza, ancienne ville romaine de négoce, témoin patenté du souci religieux de l’époque avec sa multitude de nécropoles et de basiliques; de Bejaïa (l’antique Naciria) et de Skikda, pôle pétroliers importants; d’Oran, avec la mosquée du Pacha, le marabout de Sidi-Mohamed El-Houari, le musée Demaeght; d’El-Kala et de son parc nationa ; de Batna et des gorges impressionnantes de Rhoufi; de l’antique Timgad; de Lambaesis d’où se dégage une forte empreinte romaine – elle fut le camp de la troisième légion d’Auguste -, c’est chaque fois, invariablement, vers une seule destination que l’on se rendrait: l’Algérie dans toute son authenticité, sereine et merveilleuse à la fois.
Ministère du Tourisme et de l'Artisanat

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